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Chômage des jeunes, le niveau d’étude meurtrier.
mercredi 7 mars 2012
On le constate depuis 30 ans, mais la DARES (études et statistiques du Ministère du Travail), le confirme une nouvelle fois : l’absence de diplôme est une « qualification » quasi-certaine pour le chômage. Ainsi, dans les premières années qui suivent la sortie du système scolaire, 45% des jeunes ayant au plus un brevet des collèges sont au chômage, ce qui est aussi le cas de 27% des diplômés CAP/BEP, de 18% des bacheliers, et de 10% des diplômés de l’enseignement supérieur. Pour les « infra IV », comme on dit dans le jargon, il faut ajouter à ce paysage dévasté les situations de sous-emploi, 15% des actifs, et les temps partiel (près d’un sur quatre).
Pour parler en nombre, rappelons que 700 000 nouveaux jeunes finissent chaque année leur formation initiale, dont 150 000 sans diplôme et 270 000 jeunes avec un niveau égal ou inférieur au bac, ce qui fait 420 000 jeunes déjà très mal partie sur le marché de l’emploi et qui vont, pour l’essentiel et plus au moins rapidement, chercher un peu d’espoir et d’avenir du coté des missions locales.
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Déjà en 2009...
Le Syndicat National du Jeu Vidéo s’est lancé dans une grande enquête dont le but est de dresser un portrait des besoins et désirs des employeurs du secteur du jeu vidéo français. Le but étant d’affiner les formations dans ce domaine afin de les faire coller aux besoins réels. Du coup, on apprend qu’en France aussi l’époque des autodidactes est bien révolue puisque pour les trois quarts des patrons de structures de productions, grandes ou petites, le niveau d’étude est une donnée particulièrement importante, plus encore que l’expérience. Il suffit pour s’en convaincre de consulter ce joli camembert en 3D qui présente la répartition des embauches en France.
Jeuxvideo.com
Voir en ligne : Pour en savoir plus : l’article de Philippe Labbé sur le blog « mission insertion