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ML | Bretagne : La prévention de la souffrance au travail – le 21 novembre, on en parle !
mardi 5 novembre 2013
Depuis plusieurs mois, nous avions senti le besoin des salariés bretons de parler et d’agir sur la souffrance au travail. Peu avant l’été, l’équipe régionale s’est lancée dans le montage d’une journée d’information syndicale sur ce thème.
En octobre, tous les salariés de la région ont été invités et c’est donc 74 salariés qui seront ensemble pour échanger à St Brieuc le 21 novembre.
Plus qu’un succès d’inscriptions, c’est un plébiscite et une démonstration que les équipes sont dans le dur et que le souhait de tous est de trouver des solutions collectives.
Nous avons clos les inscriptions sur ce nombre car la capacité de la salle ne permet pas plus de participants.
Le programme de cette journée est dense :
9H30 - 11H00 Intervention du Dr. Bruno LOZACHMEUR, médecin du Travail à l’A.M.I.E.M (56) : notions principales sur les risques psycho-sociaux et leur prévention.
11H00 - 12H15 Questions et échanges avec la salle.
13H45 - 14H45 « La souffrance au travail en Missions locales », intervention de Jean-Pierre CAMAIN, salarié en ML, conseiller Prud’homal CFDT, animateur de la Cellule d’écoute téléphonique nationale sur la souffrance au travail créée par le Synami-CFDT fin 2012 pour ses adhérents et les salariés du réseau.
14H45 - 15H15 Témoignages sur différentes actions de prévention mises en place par des représentants du personnel et/ou par des sections syndicales en Bretagne.
15H30 - 16H30 Informations et actualités syndicales nationales par Jean-Michel MOUROUVIN, Secrétaire général adjoint du Synami-CFDT.
Nous sommes très heureux bien sûr de voir une telle mobilisation mais elle traduit comme dit précédemment de vraies difficultés face à notre travail de plus en plus complexe et soumis à des contraintes sans communes mesures.
Mais une autre réflexion surgit bien sûr, comment les directions peuvent-elles dire à l’ARML qu’il n’y a pas de besoin sur la formation « prévenir la souffrance au travail » de la branche professionnelle alors que nous pouvons monter au moins 5 sessions ! La question de la remontée par l’unique canal hiérarchique a donc plus qu’atteint sa limite !
« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » dit-on. Nos dirigeants bretons doivent sortir de ce schéma car les salariés ne peuvent pas rester sans réponse. Le Synami le dit et le répète, les salariés ont envie d’avancer sur ce type de sujets, chacun doit maintenant prendre ses responsabilités.