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Les ML d’Ile de France auront-elles un jour une Association Régionale digne de ce nom ?
lundi 22 juillet 2013
Peut-être bien, finalement. Mais c’est loin d’être fait.
Rappelons la situation extravagante du réseau francilien depuis des années, seule région ayant une association régionale, parlant donc au nom des ML d’Ile de France, mais ne fédérant... qu’une petite quinzaine de ML, très majoritairement du même département, alors qu’il y en a 76 ML dans la région ! On ne va pas revenir sur les aléas et batailles – très politiques mais au très mauvais sens du terme - qui ont produit cette situation accablante. Retenons plutôt maintenant le fait que 30 à 40 ML considèrent qu’on ne peut plus accepter cette situation, et qu’elles se sont mis en mouvement pour tenter de construire une ARML digne de ce nom.
Ces ML, qui se sont réunies le 5 juillet, réclament en particulier une Assemblée Générale extraordinaire et une modification des statuts pour garantir une ARML plus représentative. C’est loin d’être acquis, selon nos dernières informations, et la persistance du blocage aurait très probablement comme conséquence la création d’une seconde association régionale. Ce qui ferait certes un peu désordre, mais après tout, l’Ile de France a déjà deux animations régionales, l’une portée par la région, l’autre par cette ARML... Au point où on en est...
Il ne s’agit pourtant pas d’une obscure bataille n’intéressant que les présidents et les directeurs ; la mise en place d’une association régionale représentative et active est un enjeu essentiel pour pouvoir se faire entendre des décideurs à l’échelle régionale. C’est aussi une nécessité absolue pour assurer un minimum de coordination et de mutualisation. Cela concerne donc aussi les salariés et la qualité de nos services aux jeunes.
Il reste quelques semaines d’été pour trouver une solution satisfaisante. Nous en appelons à la responsabilité des acteurs, l’enjeu de l’insertion des jeunes doit transcender les vieilles querelles ou des jeux de pouvoir dérisoire. Personne n’est propriétaire du réseau et tous ceux qui sont en situation de gouvernance doivent s’y investir.
Si la voix de la raison ne l’emporte pas, et qu’il n’est pas possible de fédérer l’ensemble du réseau francilien dans une même structure, le Synami-CFDT ne s’interdira pas de prendre partie.