I Milo cristallise depuis des mois de nombreux griefs quant à son utilisation au quotidien ! Rien ne bouge parce que les concepteurs et les personnes chargés du pilotage pensent que la grogne est limitée.
Et bien nos collègues de Poitou Charentes, on décidait que cela ne pouvait pas rester en l’état et ont lancé une pétition en ligne pour dénoncer les manquements et les attendus du terrain.
[(Voici leur texte en intégralité )]
Pétition Imilo
Les salariés de la Mission Locale de la Saintonge (en Charente-Maritime), ont décidé cet été de lancer une pétition pour faire avancer la situation que chaque utilisateur côtoie au quotidien : les difficultés liées à Imilo.
La mobilisation de l’ensemble du réseau (des salariés en passant par les directeurs et jusqu’au président) est indispensable si nous voulons peser sur notre outil.
Signez la pétition : ici
Afin de compléter la pétition, rédigée avant la nouvelle version, nous vous invitons à lire ce texte :
Imilo version 2,3 – nouvelle version
Il y aurait beaucoup à écrire. Nous pourrions ici faire état des dysfonctionnements, de l’absence de cohérence, du manque d’information... Prenons un cas sur cette mise à jour : le CEP. En expliquant comment cela aurait dû fonctionner et comment cela aurait pu être pertinent.
La situation actuelle :
Si un jeune rentre en PACEA on lui initialise un CEP.
Nous sommes obligés de saisir un nouvel écran pour définir un certain nombre de champs.
Comment aurait-on pu travailler ?
Pour le CEP niveau 1, les Assistants Technique Régionaux et les référents Imilo de chaque structure ont eu à définir quelle offre de service correspondait. L’idée devait être trop bonne pour être poursuivie.
Pourtant c’était ce qu’il fallait faire pour le niveau 2 et 3 !
En déterminant les actes métiers correspondant à chaque niveau (quitte à les enrichir le cas échéant), il était alors très simple d’apporter une lisibilité de l’activité des Mission Locales sur le CEP.
Les notions :
− l’aiguilleur pouvait se gérer facilement en utilisant uniquement deux items Ma ML – suite niveau 1 ou Ma ML – entrée directe niveau 2 ou 3. Les autres aiguilleurs ne seront jamais utilisés et si tel était le cas ce serait de l’épiphénomène et aurait pu être modifié.
− le motif de la sollicitation se déduisait de l’offre de service
− le type de projet pouvait être renseigné le cas échéant.
Lorsqu’une offre de service était mobilisée, le dispositif CEP était créé ou passait du niveau 2 à 3. Il ne restait alors qu’à gérer la clôture du dispositif qui là encore aurait pu être en partie anticipée par des messages d’information aux conseillers lors de la réalisation de telle ou telle offre de service. De ce fonctionnement, il y avait un avantage indiscutable : l’exhaustivité des jeunes concernés. Ce qui n’est pas vrai dans la solution implantée aujourd’hui.
Résultat, le coût financier est porté par toutes les Missions Locales (le temps passé par chaque collègue en saisie c’est de l’argent). Les structures trouvant au final le temps, en prenant sur le temps consacré au public pour pouvoir justifier de leur activité et assurer leurs financements. Le service proposé au public se délite, pour justifier d’une activité qui a toujours été conduite par les conseillers."
Le Synami, cet été, a interpellé le ministère à ce sujet et celui s’est dit attentif à la situation. Mais nous le savons bien, une grande mobilisation permet de passer de l’état "d’attentif" à celui de prise d’actes.
SIGNEZ EN MASSE la pétition CLIQUEZ ICI
Et encore un grand merci à nos collègues du Poitou Charentes