Alors même qu’une concertation sur l’emploi des jeunes vient d’être ouverte par le gouvernement, la Cour des comptes publie aujourd’hui son analyse des dispositifs en faveur de l’emploi des jeunes.
Même si la CFDT partage une bonne partie des analyses et des conclusions du rapport, elle est plus réservée quant aux recommandations qui y sont faites. Elle regrette également que les partenaires sociaux, qui sont des acteurs importants de l’accès à l’emploi des jeunes, n’aient pas été auditionnés.
L’insertion, et en particulier celle des jeunes, demande uninvestissement important et exige une meilleure coordination entre les acteurs. Ces dernières années, le partage de cette analyse a progressivement permis un meilleur accompagnement des jeunes en fonction de leurs situations et de leurs besoins (via, l’ANI Jeunes 2011 ou la mise en œuvre de la Garantie Jeunes).
Il est essentiel de poursuivre cette démarche pour obtenir des résultats qui soient à la hauteur des investissements et des budgets publics engagés. Mais il est fondamental d’analyser finement ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et pourquoi, afin de réussir à dépasser :
La concurrence dommageable entre les dispositifs ;
L’organisation complexe, qui fragilise en particulier les opérateurs dans leur mission et accentue le peu de visibilité des jeunes sur leurs droits à être accompagnés vers l’emploi ;
La vision d’un simple pilotage par la dépense.
La CFDT s’investira donc pleinement dans la concertation proposée par le gouvernement afin de mieux accompagner les parcours des jeunes, en adaptant et en ajustant davantage les aides vers les publics les plus fragilisés.
C’est dans cette logique de construction des parcours que la CFDT a participé à la création du Compte personnel d’activité et qu’elle pèsera lors du développement de son contenu.