Actuellement dans les ML, ça gronde – dans la veine du mouvement intersyndical – contre les conséquences de la fin non gérée du CIVIS.
D’aucun dirait que nous avons l’habitude de décision brutale amenant à du « Stop and Go » et/ou à des ruptures de parcours. Mais si tout le monde sait que le CIVIS va se terminer au 31 décembre prochain, aucune consigne de gestion de la transition n’a été faite suite à la suppression depuis le 1er janvier 2016 de 80% de l’enveloppe nationale (90% pour la région NDPC Picardie) :
- Continuer à proposer le CIVIS aux jeunes avec toute l’allocation disponible
- Continuer à proposer le CIVIS aux jeunes avec une allocation partielle
- Continuer à proposer le CIVIS aux jeunes sans allocation
- Ne plus proposer le CIVIS
Pour l’instant, c’est « service à la carte » ! Qu’est-ce que cela entraine ?
- Un non-respect du contrat avec les jeunes et après, certains se permettent de juger ces derniers en disant qu’ils sont de moins en moins engagés !
- Une rupture d’égalité de traitement sur le territoire avec une aggravation dans les endroits où la Garantie Jeunes n’est pas en vigueur
- Une création artificielle d’une tension entre les jeunes et leurs conseillers lorsque la question de l’allocation CIVIS est en discussion
- Une exagération des demandes de justificatifs de la part des directions aux conseillers pour des attributions d’allocation équivalente en moyenne…à moins de 100,00€
Le Synami CFDT réclame des aménagements pour tenir les engagements vis-à-vis des jeunes déjà en parcours dans le dispositif et que des consignes claires soient données de manière nationale par la DGEFP pour 2016.