IMILO, les bras m’en tombent !
Venu remplacer Parcours 3, Imilo est le nouvel outil des Missions Locales. Après près de 10 ans de bons et loyaux service Parcours 3 s’en est allé. Après avoir rendu de bons et loyaux services (comme le dit l’expression), il était temps de changer. Changer car l’outil était basé sur une technologie Web dépassée. Changer car les problèmes applicatifs (lenteur pour ne citer que cela) étaient devenu monnaie courante. Changer car le contrat avec Micropole était arrivé à son terme.
Mais où en sommes nous après plusieurs semaines, voire plusieurs mois d’utilisation d’Imilo ?
Après un retard conséquent de déploiement, les utilisateurs peuvent être pour le moins perplexe.
Il y a d’abord eu pendant les formations, l’attrait de la nouveauté. Un accueil très positif, les collègues découvrant les nouvelles fonctionnalités mises à leur disposition. Oui mais voilà, après quelques jours d’utilisation, les critiques ont commencé à se faire entendre. Nous ne parlons pas là de demande d’évolution où un utilisateur regrette qu’il n’est pas été prévu tel ou tel option, mais bel et bien de dysfonctionnements.
Quels dysfonctionnements me dira-t-on ? Problèmes de reprises de données qui ont été perdues (Mesure régionale disparue pour les situations, dommage si votre conseil régional vous finance sur la formation et que vous utilisiez ce champ pour valoriser votre activité ! Et il y en a d’autres) ; problèmes de dysfonctionnement de l’applicatif (ce n’est pas grave la touche F5 est là pour nous permettre de rafraîchir les données à l’écran) ; problèmes de corrections sur les dossiers (dispositifs EAV, CUI...), problèmes de l’outil de requête (OBIEE) qui ne répond pas à ce jour à nos besoins (objets manquants). Nous pourrions ajouter dans ces dysfonctionnement que là où on a pu entendre lors des inter régionales que Imilo serait « ISO Parcours 3 », là encore ce n’est pas le cas (Les groupes statiques ou dynamiques ne pouvant plus être partagés par utilisateurs ou profil, par exemple).
Pour les référents Imilo (anciens référents P3 pour la plupart), qui appuient leurs collègues au quotidien a commencé un long travail d’appui et de remonter au centre de service via des tickets !
Il faut là s’armer de patience pour ce genre de chose car entre le temps d’attente et le temps d’explication, 20 à 30 minutes sont vite passées. Ce qui peut en décourager plus d’un. Vous pouvez aussi faire votre déclaration dans l’outil d’administration, mais là, il vous faudra attendre au moins deux semaines avant de la voir apparaître ! Quand à la résolution de votre problème, soyez patient, très patient !
Qu’on fait les sites pilotes me direz-vous ? Leur travail tout simplement ! Car beaucoup de corrections ont été apportées avant le passage des vagues successives. De plus, il faut noter que ce n’est pas parce que vous faites remonter un problème qu’il est corrigé dans l’immédiat, loin s’en faut ! Nombre de tickets déposés sur les dysfonctionnements cités juste avant n’ont toujours pas de réponse deux mois après leur dépôt.
Que font nos instances représentatives me direz-vous ? Leur travail de suivi. Des comités de pilotage se font régulièrement où un point est effectuer sur Imilo avec la société qui l’a conçue.
Que faire ? Peut-être faut-il rappeler que le client ce sont les Missions Locales et qu’il serait bon ton d’agir. Comment ? En écrivant à la société SIMILO pour leur faire part des problèmes rencontrés. Certaines structure ont déjà interpellés sur les difficultés liées à l’outil. Si cela peut paraître fastidieux, c’est impératif.
N’oublions pas que Imilo, outre le fait qu’il aide à l’accompagnement du public, nous sert à rendre des comptes à nos financeurs. Financeurs qui eux ne seront pas à notre écoute (car les DIRECCTE ne le sont déjà pas quand on leur explique) quand nous ne pourrons pas justifier de notre activité. Le résultat sera simple : perte de financement (Le coût des dysfonctionnements est déjà payé par les structures car les utilisateurs perdent du temps au quotidien, temps qui aurait dû être consacré à l’accompagnement).
Il faut également noter que si nous ne réagissons pas, ce qui est clairement de l’ordre du bogue, d’une non conformité par rapport à notre ancien applicatif ou d’une fonctionnalité non reprise, finira en évolution qu’il faudra payer. Et là cela risque de nous coûter un bras ... voire les deux !