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Priorité jeunesse - les espoirs de 2012 ravivés au CESE par F. Hollande

J’y crois, j’y crois pas ?

Le 6 Mai dernier avait lieux un colloque sur les politiques publique en faveurs des jeunes réunissant différents acteurs des politiques publiques de la jeunesse, le matin à Sciences Po autour de l’enfance et les inégalités à l’école et l’après-midi au CESE sur le thème des politiques sociales de la jeunesse.
 
Le portrait social de la jeunesse actuel n’est pas des plus reluisant, 1 jeune sur 5 est en dessous du seuil de pauvreté, taux de chômage jeune record, abstentionnisme sans précédent …
 
Et encore le portrait social de la jeunesse se fait souvent à partir du taux de chômage de la jeunesse, or la précarité des jeunes se mesure en 3 points, s’ils sont demandeurs d’emplois, s’ils occupent un travail temporaire (- de 18 mois) ou si leurs revenus ne dépassent pas 60% du seuil de pauvreté. Et la césure se créé entre les Inclus et les Précaires. Et si la France se rapproche des pays nordiques au sein de l’Europe lorsque l’on regarde sa population globale, elle est comparable aux pays méditerranéens dans sa politique de la Jeunesse. LIEPP, le Laboratoire Interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques, met en avant que ce problème n’est pas un phénomène nouveau en France mais qu’il existe depuis toujours et qu’il est lié à l’absence de réelles politiques publiques concernant la jeunesse. De plus, le taux de chômage des jeunes étant une variable d’ajustement, il s’accentue dans les périodes de crise.
 
Aujourd’hui la jeunesse est presque considérée comme un bizutage social, un passage obligatoire de galère et de difficultés. N’est-ce pas une attitude réactionnaire dans un pays censé produire des avancées sociales ? Or avec l’accès moyen à un CDI à 29 ans cette période se rallonge au détriment de la construction d’une vie familiale, d’un engagement associatif… La jeunesse est donc une problématique importante pour les politiques publiques.
 
Les politiques sociales de la Jeunesse doivent aujourd’hui changer, voir se créer, pour réduire les inégalités et la précarité chez les jeunes. Et cela passera par des politiques assumées de logements pour la jeunesse, de mobilité, des politiques familiales…
 
Car en effet, les politiques actuelles du logement ne prennent pas en compte les problèmes de la jeunesse. En effet malgré leur relative mobilité, les jeunes se heurtent souvent à des difficultés de logements, en particulier dans les zones de marché du loyer tendu, l’augmentation des loyers n’est pas équilibrée par les APL, les discriminations des propriétaires, la non-prise en compte des jeunes dans les démarches de logement sociaux… Aujourd’hui les jeunes sont l’angle mort des politiques du logement. Le CESE recommande donc d’intégrer la problématique de la jeunesse dans les choix politiques du logement.
 
Il a aussi été dit que les Missions locales accompagnent les jeunes vers l’emploi dans un périmètre local alors que les jeunes devraient être poussés à partir. Point de divergence Synamien. Si les jeunes doivent avoir les moyens de se déplacer ou de vivre près des lieux d’emplois, rien n’a été dit en lien avec le développement durable sur la possibilité d’amener de l’emploi de qualité vers des territoires abandonnés ou favoriser la création d’activités locales par des jeunes. Tous les jeunes -y compris certains ayant un bagage et/ou une expérience- n’ont pas envie de quitter leur bassin de vie. La mobilité oui, mais pas l’abandon des territoires !
 
En matière de politique sociale de la Famille, les mesures et dispositions françaises considèrent aujourd’hui le jeune comme étant un membre d’un groupe qui l’élève. Ils ne sont pas porteurs de droits…leurs droits individuels sont souvent un choix de se détacher de la famille. Pour le CESE, il faut viser la convergence des citoyennetés civil (droit), civique (vote) et sociale (accès aux droits individuels).
 
« LES JEUNES SONT UN INVESTISSEMENT POUR LE FUTURE »… encore faut-il qu’ils puissent construire le leur !
 
Emmanuelle WARGON, présente lors des discutions, a rappelé le principe de la Garantie Jeune mais… les objectifs annoncés :

  • accès à l’emploi
  • rencontre avec le bassin de l’emploi territorial
  • mise en situation professionnel

nous montre que le mot « autonomie » a disparu des radars, idem pour l’accompagnement global !
À la lecture de la convention GJ parue au début de’ l’année, nous avions de grandes craintes de voir la démarche se transformée en dispositif. Ce que nous avons entendu le 6 mai, ne nous a pas rassurés. Les promesses de l’expérimentation seront-elles enterrées officiellement à la sortie du bilan en septembre prochain ?
Mme WARGON a expliqué vouloir une clarification des outils d’insertion alors que nous pensons comme le CESE et Antoine Dulin, auteur de « sécuriser les parcours d’insertions des jeunes », que la suppression du mille feuilles des dispositifs est la solution !
Au final, il faut clarifier à nouveau les objectifs, pour nous, il est clair que la Garantie Jeune doit amener à l’autonomie de chaque jeune et à ce titre, elle doit devenir un droit à l’accompagnement pour tous.
 

La conclusion de la journée fut la venue à la rencontre des jeunes du Président de la République, fêtant ses trois ans à l’Élysée. Lors d’un dialogue avec François Hollande, des jeunes et notamment le collectif « arrêtez de nous mettre dans vos cases » mais aussi les jeunes du service civiques et bien d’autres jeunes porteurs de projet dans des domaines comme le logement, la santé, la lutte contre la précarité… ont pu exprimer les attentes des jeunes en matière de politique publique. Le président a rappelé que la jeunesse était un point fort de son mandat. Parmi les points abordés la journée de JAPD qui se transformerait en journée d’information des droits pour les jeunes, le service civique, l’année de césure…
 
Le président a d’ailleurs remercié les Missions Locales pour leurs investissements dans le dispositif de la garantie jeunes et a abordé le fait d’augmenter l’accompagnement des jeunes dans leurs parcours d’insertion. BANCO, François, on est dispo pour faire avancer cette idée !
 
Dommage que ces discussions importantes pour l’avenir de la jeunesse ne soit pas relayées par les médias contrairement aux polémiques sur la loi Macron et la réforme des collèges.

mercredi 20 mai 2015

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