Le 14 novembre dernier se tenait la négociation annuelle obligatoire de branche concernant les salaires. Il s’agit surtout de faire bouger les lignes sur le cout du point mais aussi sur d’autres éléments de la rémunération.
La jeunesse de la branche (et son absence d’observatoire pour le moment) fait que, pour négocier, nous n’avons pas encore tous les éléments techniques qui nous permettraient d’affiner les revendications. Par exemple, le salaire moyen et médian par catégorie professionnelle ou les écarts entre les femmes et les hommes…
Cela ne nous a pas empêché d’avoir une proposition d’augmentation claire à présenter conjointement avec la CFTC. Nous voulions voir passer le point à 5,90€ à minima. Ce coût prend en compte les critères habituels :
• Le maintien du pouvoir d’achat,
• L’assurance pour les salariés de ne pas avoir de rupture dans leur progression salariale
Et pourtant et c’est avec une certaine stupéfaction, que le syndicat employeur est venu sans proposition. Pour argumenter cette position, il nous a expliqué être en attente d’arbitrages concernant les exonérations de charges (cotisations sociales c’est mieux !) dont il avait le bénéfice dans le cadre des CUI CAE. La faute encore et toujours à la réforme ?
Il est évident que nous n’avions pas le choix d’accepter un report puisqu’il vaut mieux se laisser un délai plutôt que de bloquer le dialogue par idéologie ou formalisme mal placée !
Toutefois, les employeurs doivent bien entendre que les salariés n’ont pas être les payeurs d’un éventuel non aboutissement de leurs revendications auprès de l’Etat. Si l’ensemble des réseaux de l’IAE ayant majoritairement des ACI dans leurs adhérents avaient fait front commun à certains moments des négociations avec l’Etat, ils auraient pu peser plus sur la réforme.
En tout cas, les salariés veulent une seule chose le 10 janvier (date retenue)
Une augmentation pour tous !
