Nous nous posons effectivement la question à la lecture de la réponse de la Présidente de l’Association Régionale des Missions locales de Bretagne (17 ML, 450 salariés)aux sollicitations du Synami-Bretagne sur le thème de la formation professionnelle des salariés.
A la demande de mise en place d’une instance paritaire régionale sur le Plan de formation régional, forme consultative préconisée la Commission Paritaire Nationale Emploi Formation(CPNEF)dans ses orientations triennales,c’est NIET.
Ce type d’instance paritaire (ARML, organisations syndicales représentatives de salariés,directions, animation régionale) existe déjà dans plusieurs régions de France, telles l’Aquitaine, le Midi-Pyrénées, et joue pleinement son rôle de concertation et de réflexion sur la formation des salariés.
A la demande de mise en place, en Bretagne, d’une session de formation pour 15 personnes de l’Action Collective Nationale(ACN) « Prévenir la souffrance au travail », action d’intérêt national construite et validée en CPNEF par l’ensemble des partenaires sociaux de la branche fin 2012pour les années à venir, c’est également NIET.
Pourtant 7 sessions peuvent être organisées et programmées,sur le restant de l’année 2013, à la demande des animations régionales requérantes auprès des services d’UNIFORMATION, notre OPCA.
C’est NIET-plus à la lecture du projet de programmation de formation des salariés bretons pour2014,sorte de pré-PRF, qui vient d’arriver dans les structures bretonnes et dont la vocation est de recueillir les besoins de formation des salariés et des directions pour l’année à venir. Il omet de citer l’une des six offres de formations nationales, accessible à tout salarié de France, des DOM et de Navarre : devinez, nous vous la donnons en mille, l’ACN « Prévenir la souffrance au travail ».
Double NIET de l’ARML, donc,et double INCOMPREHENSION de nos responsables syndicaux bretons. Après la consternation à la lecture de la réponse de Madame HURUGUEN, Présidente des présidentes et présidents de Missions locales bretonnes,nos équipes syndicales, porte-parole des salariés des ML bretonnes en général et des adhérents Synami - CFDT en particulier - le quart du réseau breton - s’interrogent :
- Méprise ou mépris ?
- Erreur d’appréciation de Madame la Présidente et du bureau régional de l’ARML ou jugement mal éclairé par l’animation régionale qui pilote opérationnellement la définition et la mise en œuvre du Programme Régional de Formation ?
- Pression , voire Diktat, des directrices ou directeurs ?
Ces questions restent entières et sans réponses à ce jour.
Le Synami-CFDT ne se contentera pas de cette réponse de Madame la Présidente de l’ARML Bretagne, réponse polie - voire policée - mais doublement négative,à sa demande légitime de concertation régionale sur la politique de formation des salariés, et ne renoncera pas non plus à apporter sa contribution au dialogue social de branche en région, tout comme au national,sur les questions de formation des salariés et d’amélioration des conditions de vie et de santé au travail.