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Accueil > Editorial > Accord « sécurisation de l’emploi », trahison scélérate de la classe (…)

Accord « sécurisation de l’emploi », trahison scélérate de la classe ouvrière ou avancée pour sécuriser les salariés ? Faites-vous votre opinion.

Quand tout va mal, faut-il vraiment se mobiliser pour que rien ne change ?

Voilà donc une singulière situation : certaines organisations syndicales se mobilisent contre l’accord de sécurisation de l’emploi, qui serait la pire attaque possible contre les salariés, alors que d’autres organisations assument et défendent ce texte comme un vrai progrès vers une sécurisation des parcours professionnels. Qui croire ?

D’abord, nous invitons chacun, intéressé par ces questions, à se référer au contenu de l’accord, et pas simplement aux commentaires qu’il suscite. Nous avons mis en ligne sur ce site un certain nombre d’argumentaire, vous trouverez le dossier complet sur [1]

Pourtant, cela ne suffira sans doute pas. Car il ne s’agit pas seulement d’une divergence, somme toute banale et légitime, pour savoir si le « verre » de ce compromis (car c’est un compromis, forcement, ce qui est déjà pour certains un très gros mot) est « à moitié plein ou à moitié vide ». De toute évidence, cela va plus loin et interroge sur le rapport au changement, surtout s’il est négocié et fait l’objet d’un compromis. Certains, arc-boutés sur la défense des situations acquises se refusent encore et toujours à toute approche réformiste, et préfèrent que rien ne bouge si toutes leurs revendications ne sont pas satisfaites ; comme cela n’arrive jamais, c’est le règne défensif de l’immobilisme, ce qui dans notre contexte de mutation et de crise ne fait que préparer les défaites cinglantes, les usines qui ferment à la fin (et parfois même une ML...).

Ce tout ou rien n’est pas qu’une polémique abstraite, de fin de soirée où l’on refait le monde. Cela peut-être très concret comme nous l’avons vécu dans la branche des ML, où 3 syndicats radicalisés ont préféré empêcher l’avancée sur la prise en charge des carence maladies plutôt que d’accepter un progrès partiel même s’il était très important (3 carences au lieu d’une seule, c’était seulement quelques centaines d’euros de plus pour les salariés concernés). Notez que c’était – presque- les mêmes syndicats, avec la même logique, et souvent les mêmes mots.

Alors oui, la CFDT assume et défend cet accord de sécurisation de l’emploi. Ne pas vouloir comprendre que le monde a profondément changé, que la dénonciation ne suffit pas, c’est s’empêcher d’agir sur le réel. Avec un tel niveau de chômage, de pauvreté et de souffrance sociale, ce n’est pas responsable. C’est aussi refuser de construire les nouvelles solidarités, le nouveau pacte social et les nouveaux modes de développement économique qui sont nécessaires. Il faut pour cela de l’audace, de l’imagination, sortir des sentiers battus, privilégier l’intérêt général. Il faut également des mobilisations, un rapport de force, pas pour tout bloquer, mais pour amener plus loin l’ensemble des forces économiques et sociales.

N’en déplaise à ceux qui pensent que toucher un article du code du travail est un sacrilège, cet accord est un pas pour faire reculer la précarité, pour anticiper les mutations et préserver l’emploi, pour mieux protéger les salariés qui ne connaîtront plus pour la plupart l’emploi à vie. C’est un pas réel, significatif, mesurable, concret. La taxation des contrats courts (17 millions par ans !), la limitation des temps partiels imposés, les droits rechargeables à l’assurance chômage, une complémentaires santé pour tous (7 millions de salariés concernés !), entre autre, ce n’est pas rien ! Ce n’est pas parce qu’il y a la signature du MEDEF que c’est honteux, un accord interprofessionnel, ça nécessite bien la signature du patronat, non ?.

Et l’on rajoutera que pour nous, Syndicat National des Métiers de l’Insertion, ce qui aurait été insupportable, c’est de ne rien faire de concret pour améliorer la situation des millions de chômeurs, précaires, jeunes, confrontés à l’explosion des contrats ultra courts, au temps partiel imposés, à l’absence de droits à l’allocation chômage ou à l’absence de couverture santé complémentaire.

Il faut s’indigner de la situation, mais pour construire les réponses et évolutions, urgentes et à long terme, y compris de manière pragmatique.

Vous partagez peut-être cette ambition ? Vous pouvez le vérifier avec le petit questionnaire tiré de cet accord dans l’article « Quel salarié êtes-vous ? »

mercredi 6 mars 2013, par PAPP Serge

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