D’un côté, sans vouloir se prendre pour la blanche colombe que ne pourrait pas atteindre la bave du crapaud, on voit bien ce qu’on nous propose : quitter le terrain de notre action pour les salariés et nos métiers, et venir descendre dans l’arène boueuse des invectives et des obscures querelles de chapelle incompréhensibles pour les salariés. L’objectif est clairement affiché et assumé, salir le Synami pour lui faire perdre une part du soutien que lui accordent les salariés. On a connu des stratégies syndicales pour élargir son audience moins déplorables et un peu plus ambitieuses pour les salariés. Que cela affaiblisse au passage l’ensemble du mouvement syndicale, et pas seulement nous, et notre capacité à peser sur les employeurs, n’est pas le souci de nos détracteurs.
Mais d’un autre côté, nous savons aussi depuis Beaumarchais que « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». L’avalanche d’amalgames insultants, et parfois de purs mensonges, déclenchée par les responsables de cette organisation (qui sont par ailleurs majoritairement extérieurs à nos réseaux), est non seulement blessante pour nos adhérents et nos militants, mais instille le venin de la désinformation organisée et de la médisance généralisée. Comment rester dans le débat (même rude), l’échange des arguments (opposés mais honnêtes), lorsque ce qui est écrit est tout simplement le contraire de la vérité des faits. Prenons simplement 2 exemples récents que tout le monde peut vérifier. La négo salaire seulement une fois par an n’a pas été imposé par l’UNML, comme il a été diffusé, c’était une demande de la CGT…. soutenue par ce syndicat (c’était l’avenant 38 qu’ils ont signés). Plus grave pour les salariés : dire que l’avenant carence « n’est absolument pas favorable », c’est quand même prendre pour des pommes tous les salariés qui n’ont n’auront pas 3 carences mais resteront à une seule. Pourquoi ne pas se contenter de dire qu’on estime cet accord insuffisant, c’est une opinion qu’on peut défendre, au lieu de mentir sur son contenu ?
Messages
17 octobre 2012, 23:33, par GiBi
Réponse sans fôtes à la Cftc insertion :
Peanuts !
Comme dirait les copains québecois… Ben oui, peanuts ! (avec un seul point d’exclamation –vous avez remarqué ?-). Cacahouète… rien du tout… (les « points de suspensions » contre ceux d’ « exclamations »).
A quoi servent les guéguerres internes alors que notre vocation à tous (la votre aussi, non ? ) est la défense des salariés ?
Et que nous vaut telle agressivité, et pourquoi la diriger vers nous ? Sommes-nous vraiment la cible adéquate dans cet objectif commun (heu... la défense des salariés) ?
On ne répondra pas, cela nous desservirait certainement (et on aime bien les desserts, nous, ceux que l’on partage, alors même que nous avons déserté les cours de récré).
Et, si on la met en parenthèse, c’est que nous n’avons rien d’autre à dire que cela.
L’énergie est ailleurs à dépenser.
La môme-qui-respecte-le-synami (ben, oui…)