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ML| ce que nous supportons plus, ce qui doit changer, ce que nous ferons

La résolution du Conseil du Synami-CFDT le 3 juillet 2012

 

Ce qui doit changer pour les ML :

 
La gestion technocratique de notre action, où remplir des dispositifs et des dizaines d’indicateurs sans intérêt, est devenue plus important qu’accompagner vers l’insertion.
 
Des moyens réels pour faire face à nos missions. Ces moyens ne doivent pas être fléchés, pour aboutir à une nouvelle couche au mille-feuilles de dispositifs et d’évaluation qui nous étouffe. Les ML doivent avoir la liberté de les mettre là où elles en ont besoin.
.
La construction de réelle dynamique d’action territoriale pour les jeunes, et pas des mécanos institutionnels qui tuent l’initiative aux services des jeunes. Si le Synami-CFDT est favorable à une co-construction d’un service public de l’orientation avec les régions, il s’oppose à ce que le réseau soit purement et simplement transféré aux régions. Dans tous les cas, l’Etat doit être le garant d’une équité de service sur tout le territoire.
 
La considération accordée aux salariés, qui n’en peuvent plus d’être pressurés à travers tous ces dispositifs et caporalisés pour rentrer dans une logique de course aux chiffres. Et en plus, nos salaires baissent  ! Nous exigeons un rattrapage salarial conséquent dès la prochaine négociation nationale
 
Pour réaliser ces changements, le Synami-CFDT :
 
  • Interviendra auprès des pouvoir publics, du gouvernement et du parlement
  • Continue d’inviter tous les acteurs du réseau à se rassembler autour d’un manifeste des ML réactualisé
  • Appellera à une grande mobilisation des salariés pour nos salaires le 10 octobre.
 
********
 
Les ML à la croisée des chemins :
Ce que nous ne supportons plus, ce que nous voulons !
Le nouveau contexte politique, les projets qui sont annoncés, la crise économique et sociale qui n’a aucune chance de se résorber rapidement, le tour de vis annoncé sur les finances publiques, tous ces éléments ont et auront des conséquences sur nos publics jeunes, nos actions et nos structures.
Ce que nous ne supportons plus et qui doit changer !
La course aux chiffres, l’empilement des dispositifs, l’obsession du contrôle, le manque d’autonomie, les jeunes instrumentalisés pour remplir des statistiques, les normes venues d’en haut nous disant comment travailler, le stress lié aux surcharges de travail, la perte de sens de nos métiers, la concurrence entre structures et avec nos partenaires pour des financements publics qui baissent et la baisse de notre pouvoir d’achat.
La majeure partie de nos financements est maintenant fléchés sur des dispositifs, il faut rendre des comptes sur chaque action, chaque entretien, comme si la seule préoccupation est de justifier chaque euro dépensé. C’est d’ailleurs en vérité le cas, les programmes doivent s’auto-justifier, le but final, l’insertion des jeunes, a disparu au profit des indicateurs partiels et préalables. Voilà même qu’on se félicite de la hausse du nombre de jeune en demande d’insertion - c’est bon pour justifier nos financements !-, alors que cela veut dire que la situation sociale se dégrade ! Et voilà qu’on apprend que des ML renoncent à l’accompagnement global, pas assez de moyens, pas assez rentable !
Tout cela dégrade !
Dégrade notre travail, dégrade nos conditions de travail, et dégrade notre capacité à aider les jeunes à trouver leur place dans la société.
Ce que nous voulons :
De l’oxygène pour travailler. Il nous faut, d’urgence, des marges de manœuvres,
Cela passe par des moyens supplémentaires, comme Pôle emploi vient d’en obtenir. Mais pas des moyens dans le cadre d’un énième dispositif qui vient s’amonceler au mille-feuilles et percute ceux déjà en place. Nous avons besoin de moyens à la main des structures, non fléchés, qui nous permettront de les mettre là où nous en avons besoin (des postes, des locaux, des actions spécifiques, dans des proportions variables selon les territoires) et pas là où on nous les imposent. Qu’on nous laisse faire notre métier : l’accompagnement global vers l’insertion, avec des mesures qui sont des moyens et pas une fin, en s’adaptant aux publics et aux contextes locaux !
Le Synami-CFDT revendique une hausse réelle et non fléchée de nos budgets des 2013.
C’est possible, dans la loi de finance 2013 qui sera débattue à l’automne, avec une mobilisation de l’Etat et des collectivités locales et régionales. Nous faisons remarquer qu’il y a quelques dizaines de millions d’euros qui sont toujours engagés sur le Contrat d’Autonomie Jeunes qui est un dispositif idéologique honteusement couteux par rapport à ce que le service public peut réaliser. Que l’on commence par réorienter ces fonds sur les ML. Une hausse de 10% consoliderait le réseau en l’état. A 20% ou plus, il pourrait se projeter de manière ambitieuse pour améliorer l’insertion des jeunes !
Le Synami-CFDT interviendra auprès de gouvernement et du parlement pour défendre cette revendication.
Cela passe par un changement de méthode, Il faut remettre les jeunes au centre de notre action, les écouter, les considérer comme des ressources et non comme des statistiques. Il faut changer de méthode, de gouvernance, nous laisser de l’autonomie dans notre travail, construire les actions avec les acteurs, arrêter la bureaucratie, s’appuyer sur les territoires, leurs acteurs et leur capacité à inventer des politiques adaptées aux contextes.
La régionalisation n’est pas une solution.
Cela n’est pas compatible avec les monologues de gestion qu’impulsent les DIRRECTE, et cela ne sera pas réalisable dans le cadre d’une régionalisation qui nous ferait échanger 1 CPO nationale contre 22 CPO régionales. Soyons clairs, quelques soient leurs bonnes volontés, avec 70% des financements, les conseils régionaux seraient les seuls maitres à bord et étoufferaient définitivement les territoires. De plus, si certaines régions, sans doute, amèneraient du « plus » sans casser, peut-être, la spécificité locale des ML, certaines ont déjà montrer des tendances au pires autoritarisme technocratique (voir la Picardie, avec son oukase de fusion des ML et des MdE, suivi d’une baisse de 10% de ses financements !)
A l’inverse, nous pensons qu’il faut régénérer profondément l’action d’insertion sur un territoire, en mobilisant les acteurs autour de ce qui pourrait être un pacte territorial pour l’insertion des jeunes qui renoue avec l’ambition première des ML de construire la transversalité et la globalité de l’action publique pour les jeunes. Seuls les élus locaux, qui doivent se réengager, et le feront s’ils ont de l’autonomie, peuvent avec leurs ML réussir cet assemblage.
Les régions ont naturellement un rôle primordial à jouer, en particulier à travers la mise en place d’un service public de l’orientation auquel serait associées les ML. Il faut aider les réseaux régionaux des ML à se doter d’associations régionales plus importante, capable d’être des interlocuteurs efficaces des régions.
Le Synami-CFDT portera ces propositions lors du débat sur l’acte III de la décentralisation.
Le Synami-CFDT recherchera à faire l’unité de tous les acteurs du réseau à travers l’actualisation du « Manifeste pour une politique ambitieuse des jeunes »
Des salariés respectés
Rien ne réussira sans eux ou contre eux. Or ce qui domine, c’est l’usure professionnelle, le découragement, la perte du sens de notre travail. Et la perte du pouvoir d’achat !
Si une révision de la classification, qui doit améliorer la reconnaissance des compétences et permettre des parcours professionnels plus riches, est en cours, elle ne produira pas d’effet immédiat et pour tous, c’est une réforme structurelle à long terme, et nous ne savons pas quand elle pourrait aboutir. En attendant nos salaires baissent !
On ne parle pas de stagnation, ni de gel, mais de perte massive de pouvoir d’achat. Pour la première fois, les salaires nets ont baissé. Avec une inflation qui reste réelle, c’est un recul du pouvoir d’achat sans précédent et inacceptable !
Le Synami-CFDT a averti solennellement l’UNML lors de la négociation nationale du 20 juin que cela ne pouvait durer et que nous ne laisserions pas faire.
Nous passons aux actes. Le Synami-CFDT appelle à une mobilisation massive des salariés pour les salaires le 10 octobre, jour de la négociation annuelle des salaires dans la branche.
Nous contactons les autres organisations syndicales pour leur proposer un mode d’action commun et construire le rapport de force nécessaire.
Le Conseil Syndical National du Synami-CFDT
La déclaration en pdf pour les affichages

samedi 7 juillet 2012, par synami

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