ML| Prise en compte des périodes de congés maternité/naissance/paternité/adoption/maladie dans l’acquisition de l’ancienneté.
Cette négociation du 4 avril a été fructueuse, une fois n’est pas coutume, puisqu’une deuxième avancée, après la carence, a été obtenu. Si les conséquences de cette réforme n’ont pas l’ampleur de l’amélioration des carences, c’est tout de même un petit plus qui fait du bien et qu’il fallait aller chercher.
Il s’agissait pour nous de gagner le fait que ces congés de maternité, de naissance, de paternité, d’adoption et de maladie (art. L 1225-24/35/42 et L 3142-1 du code du travail) ne modifient plus défavorablement les calculs de l’ancienneté et les progressions d’indice qui y sont liées (4 points par an depuis 2011).
Sur la table depuis plusieurs mois, cet avenant était déjà à la signature à la négociation de février, mais nous avions refusé de l’avaliser car il ne prenait pas alors en compte les arrêts maladie. C’est maintenant fait, L’UNML ayant accepté de bouger sur ce point pour les arrêts maladies d’une durée inférieure à 6 mois (cumulés) sur une durée d’un an.
C’est un progrès, le Synami sera signataire de cet avenant, nous le publierons dès que la période de signature (1 mois) sera clause.
Certes, il ne s’agit que de quelques points d’indices d’ancienneté, aujourd’hui à 4,45€, qui ne seront plus perdus par les salariés concernés par ces absences (cela ne va pas chambouler la masse salariale). Mais c’est important en termes d’égalité (sur la maternité par exemple les femmes étaient désavantagées), et par les temps qui courent, alors qu’une majorité de salariés a vu son net légèrement baisser du fait de l’augmentation des cotisations sociales sans revalorisation du point, nous ne négligeons aucune avancée.